Méthode traditionnelle pour récolter de l’argent, l’intention est louable mais ne « paye » pas, pas d’efficacité financière par rapport aux besoins.
Mieux vaudrait demander aux élus d’élaborer une politique qui tienne sur ses 4 pattes pour les animaux et qu’ils pourvoient financièrement) certains choix politiques sont plus judicieux que d’autres, Messieurs les Elus, je vous laisse y réfléchir, vous connaissez les miens !!!!
Notons quand même que les associations d’aide animales ne sont pas comme les autres, dans le sens qu’il convient de recevoir des animaux, souvent dans son propre intérieur avec tout ce que cela comporte (hygiène, place d’accueil, disponibilité de temps, frais vétérinaires) ce qui n’est pas une mince affaire…
.(lire article de la Presse de la Manche du 4 février 2019)

2000€ de subvention pour l' association (lire article de presse du 3 octobre 2018), c' est bien mais voici un petit rappel historique :

Au risque de passer pour un « dinosaure » de la protection animale (ce que je suis en fait, même si je suis « à la retraite »), j’ai toujours connu des nourricières qui « s' interdisaient» le non nourrissage des chats errants afin que ceux-ci puissent continuer « à survivre ».

Mon expérience, sur la ZUP d’Octeville et dans les années de l’association de l’école du chat d’octeville (1998-2002), m’a fait connaître des nourricières qui, bien que connues restaient discrètes et leur engagement durait toute leur vie. Ces personnes toujours discrètes voir "dissimulées" on reçu plus d' attaques personnelles que d’aides financières ou de remerciements.

Elles n' ont jamais rien attendu des associations, qui à l' époque, étaient plutôt rare et éphémère . Elles avaient la "vocation" née d' une révolte personnelle de ne pas laisser les chats mourir de faim, ce qui se commuait en un engagement personnel fort et admirable par sa générosité.

Si les associations peuvent encadrer le nourrissage des chats, pourquoi pas ? Mais je pense que les besoins sont tels que, même si les chats errants sont à l’heure actuelle moins nombreux, elles ne puissent réellement couvrir ces besoins… Il est donc nécessaire de mettre en place des structures et de développer des professions adaptées.

Enfin, une dernière remarque, il ne s’agit pas de parler « d’hygiène et de salubrité », en ce qui concerne les chats errants, mais dans l’idée du respect des animaux il conviendrait de parler plutôt de « protection animale », tout le monde a le droit de vivre.

Ce n' est pas faute de le dire et le répéter : La gestion des animaux en difficulté par les seules associations animales courantes est impossible, en voici encore la preuve.

Je l’ai déjà déclaré dans un article de la Presse de la Manche (la réponse du berger à la bergère de octobre 2017) mais personne n' écoute, ni les élus, ni les associations qui partent toujours la fleur au fusil et atterrissent dans le mur, ni la population.
Je pousse à une réelle politique de l’animal avec des moyens matériels, législatifs et financiers adéquats…..rappelons que les maires sont responsables des chats errants et ont des obligations envers les animaux domestiques.
Dans le contexte de l’association ACDC,(lire article de presse du 26 juin 2018) ne pourrait-on pas imaginer une aide financière des élus, dans un premier temps pour ne pas laisser l’association dans les dettes et envisager un budget « réaliste » de la gestion des animaux en difficulté dans une politique d’ordre général.
Il est fait la remarque que l’association a procédé à 400 sauvetages qui ne se répéteront pas, vu la fin de la prise en charge des animaux, qui prendra la relève de l’association dans le travail qu’elle a fourni, car il s’agit bien là d’un travail, non reconnu et qui devrait l’être….quel avenir pour les futurs sauvetages ? la misère animale risque de rester sans réponse et créer des situations alarmantes.
Quand on sait qu’il a été alloué 2 M 700 000 euros pour la maison des circassiens à cherbourg octeville et que l’argent public s’avère bien souvent mal utilisé, ne pourrait-on envisager des mesures concrètes et efficaces en faveur des animaux ?.
En tous cas, il n’est pas conseillé de laisser les choses en l’état mais bien au contraire il convient d’ avancer dans le débat et la réflexion.

En réponse à l' Article de Presse du 4 juillet 2016, STERILISER les chats (comme les chiens) s’avère une NECESSITE pour diminuer la population et la misère animale. ADOPTER est préférable à faire reproduire des chatons inutilement (rappelons l’erreur courante de croire qu’une chatte doit avoir au moins une portée dans sa vie). Elle doit être stérilisée avant l’âge de ses premières chaleurs ( 6 mois )
Il est souhaitable d’aider effectivement les associations de protection animale (conseil d’effectuer un don). Mais rappelons qu’une campagne de stérilisations des chats errants par les Municipalités serait bénéfique, ainsi que des aides financières pour stériliser les chats domestiques, en fonction des revenus financiers. Inutile de dire que tout cela va de pair avec l’existence d’une vraie structure avec locaux, matériels et véhicules utilitaires.

Une campagne de stérilisation va commencer avec l' association 40 en chats et sa Présidente 40 en chats avec la participation des élus locaux sur le pays valognais (article du 21 mai 2016). Voilà une bonne nouvelle,, oui, mais un effort des élus qui n' est pas complet : où sont les locaux, les véhicules utilitaires, les professionnels nécessaires à une telle entreprise ?

Pourquoi laisser cette tâche si difficile à des petites associations sans gros moyens ? Merci à toutes et à tous d' réfléchir…..a bientôt pour la suite